C'est en rentrant à son domicile après le travail, vers 23 heures, qu'elle a appris la nouvelle : "C'est le chauffeur de pizza qui nous a prévenus", nous raconte-t-elle au téléphone, un peu plus d'une heure après l'attentat.
"Tout de suite, nous sommes allés sur le site de Nice Matin, et nous avons eu confirmation de la nouvelle". Immédiatement, elle a pensé à rassurer ses proches à la Réunion, et en particulier sa mère. "Elle ne dormait pas. Elle était sur la route. Elle m'a remerciée de lui avoir téléphoné car sinon, elle aurait été très inquiète", raconte-t-elle.
Obéissant aux consignes de la préfecture, Angélique et Christophe se sont enfermés chez eux et se tiennent au courant de l'évolution de la situation grâce à la télévision et à internet.
S'ils n'étaient pas particulièrement inquiets jusqu'à maintenant, "nous allions régulièrement assister aux matchs de football à l'Allianz Riviera de Nice", précise Angélique, "il est évident que maintenant nous allons éviter les rassemblements comme les concerts ou les matchs".