Hier soir se tenait une réunion entre les groupes et les transporteurs de la FNTR et la FTPOI. Sur certains points, comme les heures supplémentaires et les tarifs de nuit, des accords ont été trouvés. "C'était trop flagrant, ils étaient obligés de changer ça", affirme Jean-Bernard Caroupaye, président de la FNTR. Mais concernant l'augmentation tarifaire et le minimum garanti, toujours rien. "Sans ça on ne peut pas payer nos charges, c'est impossible. On nous parle comme si on était des salariés et non des chefs d'entreprises. Et ils veulent nous donner l'augmentation de l'indice de la consommation et non de la construction parce que ça les arrange mais ce n'est pas le même secteur!", ajoute-t-il.
La grève continue donc et le mouvement risque de durcir. Plus rien ne sortira des centrales aujourd'hui. Hier le béton était bloqué, mais ce mercredi ce sera également les graviers et surement le ciment.
Il évoque aussi le travail de la Nouvelle route du littoral qui part vers l'étranger. "Pourquoi arrêtent-ils les carrières ici? Moi aussi la DEAL me met la pression. On va finir par tous se révolter s'ils continuent à traiter les Réunionnais comme ça", termine-t-il.
Une révolte qui pourrait commencer aujourd'hui: "On espère qu'il y aura des négociations, sinon ça va durer longtemps".