Un témoin qui a simplement vu un homme s'enfuir de l'église a donné l'alerte.
Le pyromane, décrit comme un marginal qui s'était déjà signalé aux forces de l'ordre depuis une semaine, a utilisé plusieurs bougies trouvées sur place.
Il s'est attaqué à la nappe qui recouvre l'autel de l'église. Tout y est en bois, du parquet, au marchepied, jusqu'à l'autel. "Ça aurait pu prendre très vite sans la présence de ce témoin", nous indique une personne présente sur place.
L'homme, qui réside sur la commune, n'a pas opposé de résistance lors de son interpellation par les gendarmes. Il a immédiatement reconnu les faits. Ses explications sont confuses. C'est d'abord la "couleur de la nappe qui ne lui plaisait pas", puis "c'est Satan [qui] lui a ordonné de mettre le feu". Enfin, c'est tout simplement pour "faire parler de lui dans les journaux" qu'il a eu cette idée.
Sa garde à vue se prolonge dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Leu.