Mardi soir, l’intersyndicale et le patronat sont sortis d’une séance de plus de 3 heures de médiation à la préfecture sans qu’un accord ne soit trouvé. Un nouvel échec des discussions qui voit la grève du BTP entrer aujourd’hui dans sa 6ème journée.

Les deux parties ont revu leurs propositions, le patronat passe de 0,8% à 1% d’augmentation des salaires. Les syndicats baissent leurs revendications de 3% à 2,90%.

Les représentants du patronat ont exprimé leur mécontentement à la sortie de la médiation. L’intersyndicale assure rester déterminée.

Une nouvelle réunion se tiendra cet après-midi à la Dieccte entre patronat et syndicats.

Déjà des ralentissements
Des barrages filtrants sont en place à Cambaie et à Sainte-Thérèse.

Communiqué du CRGT :
des barrages filtrants sont en cours en direction du Port :
- Sur la RN7 giratoire de Cambaie
- Sur la RN 1001 giratoire Vilebrequins
Par ailleurs, sur la RN1 l’accès à la centrale thermique depuis le giratoire du Capitaine le Bourg à la Possession est fermé jusqu’à nouvel ordre.
Des perturbations sont à prévoir dans ces secteurs, il est demandé aux usagers de les éviter dans la mesure du possible.

Des opérations escargots ont lieu sur les 4 voies du Sud.

L’enfer dans l’Ouest
Le mouvement de grève s’est durci après l’échec des négociations lundi après-midi et l’ultimatum lancé par le patronat. Trois barrages majeurs ont été dressés dans la matinée de mardi provoquant jusqu’à 24 kilomètres d’embouteillage. La pression a été levée en début d’après-midi.

Une journée encore plus noire ?
La Fédération CGTR Ports & Docks pourrait rejoindre le mouvement des grévistes des BTP. Une assemblée générale se tiendra mercredi matin, les travailleurs portuaires et dockers sont invités à une réunion qui se tiendra avec la participation de l’intersyndicale en grève du BTP sera présente.

Et les transporteurs ?
Plusieurs syndicats de ce secteur d’activité se sont exprimés dans la journée de mardi. Les transporteurs se disent asphyxiés par cette grève du BTP qui dure. Jean-Bernard Caroupaye, président de la Fédération nationale des transporteurs routiers de La Réunion assure qu’ils ne "resteront pas les bras croisés". Reste à savoir comment ils pèseront dans ce conflit social.