• Scène surréaliste à St-Pierre: 1m50, hystérique, beurrée, elle insulte et corrige les policiers

    Scène surréaliste à St-Pierre:

    1m50, hystérique, beurrée, elle insulte et corrige les policiers

     


     
    Scène surréaliste à St-Pierre: 1m50, hystérique, beurrée, elle insulte et corrige les policiers
    " Bande de cons, chienne de connasse ! " (sic et re-sic !)

    ‘Mande pardon mais ce sont  bien les mots, cités par la présidente Peinaud, qu’a lancés aux policiers de Saint-Pierre cette minuscule jeune femme, avant qu’elle n’en vienne aux coups, casse un doigt à un policier et sème un souk pas possible dans la rue du Presbytère, au commissariat et à l’hôpital ! Excusez du peu.

    Elle est vraiment menue, Mélanie (prénom d’emprunt). Un mètre-cinquante à peine, sans doute moins de 45 kilos, 20 balais à tout casser. Mais l’énergie d’une pile à combustion. Sans casier judiciaire ce qui fait que l’on comprend encore moins… jusqu’à apprendre qu’elle se débat avec des problèmes personnels à n’en plus finir.

    " Cigarettes et whisky et p’tites cognées "

    C’est justement à cause de ces soucis que Mélanie, cette nuit-là (récemment), a choisi d’oublier un peu sa cata perso. Et a choisi le moyen le plus facile mais aussi le moins conseillé pour se " casser " un peu la tête.

    Dans " Double détente ", le flic américain demande à Schwarzie, incarnant un policier russe, ce qu’on fait chez lui pour évacuer le stress. Réponse laconique :
    " Vodka ! "
    Elle, c’est " whisky " et ça ne lui réussit pas plus que ça car elle ne boit pas. Le résultat est celui que l’on sait.

    A 21h35 (admirons la précision), les policiers avisent un scooter, rue du Presbytère, artère peu passante. L’engin file droit mais la passagère n’a pas de casque. Hop ! contrôle.
    Tout se passe très bien pour le pilote, sobre comme un chameau, mais le petit bout de femme à l’arrière ne l’entend pas de cette oreille. Les insultes fusent envers hommes et femmes en uniforme, je ne vais pas les répéter même s’ils sont particulièrement gratinés… ou jouissifs ? Quand même pas.

    Son pote le pilote du deux-roues tente en vain de la calmer. Autant souffler dans un vilebrequin. Ou tondre un œuf, au choix.

    Non seulement elle n’a pas de casque mais même pas une carte d’identité et c’est l’embarquement pour Cythère. Mais au lieu du sanctuaire d’Aphrodite, c’est le commissariat où notre héroïne sème la panique.

    Original : un suicide au blouson !

    Cris, injures, coups et blessures, la totale. Ce qui s’explique par le 0,67 g d’alcool par litre de sang comme le révèleront les analyses. Pour un si petit gabarit, pas du tout habitué aux doses massives, c’est un peu trop.

    Un policier a un doigt bien abîmé en tentant d’empêcher une " tentative " (?) de suicide : elle tente de s’étrangler en se passant son blouson autour du cou. Méthode originale, on en conviendra. A l’hôpital, elle continue à se débattre et à vitupérer " parce que je n’aime pas les contrôles de police ", dira-t-elle ensuite dans sa déposition.

    Le préfet en première ligne !

    A l’audience, on a bien du mal à retrouver la harpie alcoolisée décrite par les rapports, mais la jeune fille, qui a un parcours professionnel sans faute (en apprentissage) ne nie rien.
    " C’est l’alcool ; je ne savais plus ce que je faisais. Je présente mes excuses aux policiers, je ne le ferai plus ".

    Pour l’anecdote, le préfet de La Réunion en personne a porté plainte et s’est constitué partie civile en lieu et place de la Berlingo des policiers, empêchée de se déplacer : la pauvre a reçu des coups de pieds de la dangereuse petite femme. Il réclame 280,14 euros pour la peinture cabossée.

    La partie civile s’est contentée d’aligner les réclamations financières, 3 480,14 euros. Madame le procureur Tamil a refusé d’enfoncer une primo-délinquante " qui fut néanmoins une véritable furie en dépit de son frêle aspect " en réclamant une peine de TIG (travail d’intérêt général) de 105 heures à titre d’avertissement.

    Madame Tamil a été suivie sur ce point (seulement) car les dommages et intérêts divers ont été revus à plus justes proportions : 1 400 euros pour les policiers et quand même ses 280,14 euros pour notre préfet.

    Jules Bénard
     

     

    Mercredi 20 Mai 2015 - 09:17
     
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