Huit sites sont concernés en tout aux quatre coins du département. La paralysie des activités dure depuis le 12 mai.
Les salariés grévistes réclament toujours la revalorisation de la prime fixe pour les ouvriers et les employés, techniciens et agents de maîtrise (ETAM).
Le conflit ouvert avec leur direction prend une tournure de bataille juridique autour du droit de grève. Ce jeudi matin, quinze employés sont assignés devant le tribunal de Champ-fleuri et trois autres devant le tribunal de Saint-Pierre pour entrave à la liberté de travail.
Des assignations que dénoncent les représentants du personnel. "Nous avons en face de nous un patron fantôme qui essaye de nous avoir à l’usure. Quelque part c’est de la provocation de la part de notre direction", en juge le représentant CGTR Vivien Dijoux, délégué du personnel (collège ouvriers).
Depuis la semaine dernière, étriquée par un long weekend de trêve, les négociations n’ont toujours rien donné. Et une direction "pas ouverte au dialogue" selon le syndicaliste CGTR.
90% des effectifs du groupe SCPR sont en grève selon le syndicat ouvrier.