• Baignade et activités nautiques :

    la préfecture appelle à la prudence

     

    Photo DR

         

    A l’approche des vacances scolaires et de l’hiver austral, la préfecture de La Réunion lance un appel à la prudence tout en rappelant la réglementation applicable pour la baignade et certaines activités nautiques. La présence de requins bouledogue sur la côte ouest est plus importante en période de transition été-hiver austral.

     

    Voici en intégralité le communiqué de la préfecture de La Réunion :

    Appel à la prudence et rappel de la réglementation applicable pour la baignade et certaines activités nautiques à l’approche des vacances scolaires et de l’hiver austral

     

    "Le rapport définitif de l’étude CHARC (connaissance de l’écologie et de l’habitat des requins tigre et bouledogue sur la côte Ouest de La Réunion) a été clos à la fin du mois d’avril 2015 au terme de plus de 30 mois de travaux. Ce rapport souligne notamment le phénomène de concentration accrue des requins bouledogue en période de transition été-hiver austral sur la côte Ouest de La Réunion".

     

    Cette situation conduit le préfet de La Réunion à recommander "la plus grande vigilance aux usagers de la mer et plus particulièrement aux pratiquants des activités les plus exposées au risque requin, qui font l’objet d’une réglementation spécifique".

     

    Le préfet invite par ailleurs l’ensemble des usagers de la mer à respecter les conseils de prudence suivants :

     

    I. Rappel de la réglementation en vigueur

     

    L’arrêté préfectoral du 13 février 2015, portant réglementation temporaire de la baignade et de certaines activités nautiques, est applicable jusqu’au 15 février 2016. Cet arrêté restreint, dans la bande des 300 mètres du littoral du département de La Réunion, sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal, les activités les plus exposées au risque requin, à savoir :

     

     *La baignade, y compris lorsqu’elle s’effectue à l’aide d’un équipement de type palmes, masque et tuba ;
     *Les activités nautiques utilisant la force motrice des vagues (surf, bodyboard, bodysurf, longboard, paddleboard).

     

    Cette liste est limitative : les autres activités nautiques, notamment la plongée et la pêche sous-marine, demeurent possible dans le cadre de la réglementation, et s’effectuent aux risques et périls de leurs usagers.

     

    II. Rappel des dispositifs de prévention et de surveillance en vigueur

     

    D’une manière générale, la signalisation utilisée pour la baignade sur les plages surveillées est la suivante :

     

     *Un drapeau rouge vif signifiant : « interdiction de se baigner » ;
     *Un drapeau jaune orange signifiant « baignade dangereuse mais surveillée » ;
     *Un drapeau vert signifiant « baignade surveillée et absence de danger particulier ».

     

    Sur certaines plages, ce dispositif est complété par une signalétique spécifique relative au risque requins :

     

     *La flamme rouge représentant un requin indique que la présence d’un requin est signalée ou observée ;
     *La flamme orange représentant un requin indique que les conditions météorologiques sont propices à la présence de requins.

     

    III. Conseils de sécurité et de prudence

     

    Avant de se mettre à l’eau

     

     Vérifier la couleur du drapeau hissé et consulter les panneaux d’informations ;
     Recueillir les informations utiles relatives aux mesures d’interdiction auprès des services compétents, les municipalités ou le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de La Réunion ;
     Se renseigner auprès des maîtres nageurs sauveteurs du poste de surveillance de la plage sur les dangers éventuels : courants, conditions météorologiques (forte houle, orage, intempéries), qualité de l’eau (eaux troubles, pollution) ;
     Ne jamais se mettre à l’eau dans une zone interdite ou signalée dangereuse.

     

    Une fois à l’eau

     

     Ne pas relâcher sa vigilance : le risque « zéro » n’existe pas, y compris lorsque l’on pratique une activité nautique dans un espace aménagé et surveillé .
     Ne pas se baigner en cas de blessure ;
     Privilégier la pratique collective des activités nautiques, sous l’encadrement et la responsabilité des professionnels de la mer ;
     En cas de pêche sous marine, ne pas conserver ses prises sur soi : les déposer le plus rapidement possible sur sa bouée ou dans son bateau.

    Il est demandé de rapporter toute observation de requin auprès d’un poste de surveillance ou du CROSS Réunion : 02 62 43 43 43


    votre commentaire
  • Une jeune tortue percutée par un bateau

     

    science-savoir

    Le 6 Mai 2015, alertée par les maîtres-nageurs de la piscine du Baril à St Philippe, l'équipe de Kélonia s’est rendue sur place pour identifier le cadavre d’une tortue de mer.

    Il s’agit d’une jeune tortue verte (Chelonia mydas), ce que confirme la longueur de sa carapace : 40cm.

    La carapace de cette tortue présentait des traces d’un choc violent qui pourrait avoir été provoquées par un bateau. La mort remontait à plusieurs jours et le cadavre a été ramené sur la côte par la houle. Des prélèvements d’écailles et de peau ont été réalisés pour des analyses génétiques par l'équipe de Kélonia.

    Rappelons que les tortues marines qui respirent grâce à leurs poumons doivent régulièrement remonter en surface pour respirer. Elles somnolent également souvent en surface pour se réchauffer aux rayons du soleil. Dans ces moments, elles sont particulièrement vulnérables aux chocs avec les coques ou les hélices des engins rapides.

    Il est donc important en bateau, à proximité des côtes, de réduire sa vitesse et toujours regarder vers l'avant pour éviter les collisions avec des objets flottants ou, pire, des tortues.

    Image en Une (photo d'illustration) : jeune tortue verte sur le littoral de La Réunion ©Kélonia


    votre commentaire
  • La Martinique lance une alerte au crocodile

     

     

         

     

    Un crocodile de trois mètres a été aperçu sur les berges de la rivière La Lézarde mardi, situation obligeant les autorités à lancer une alerte au croco au Lamentin.

    Les autorités ont annoncé que le pilote d’un hélicoptère de la gendarmerie a aperçu le crocodile d’environ trois mètres sur les berges alors qu’il survolait la rivière. La préfecture de La région a alors lancé une alerte au croco au Lamentin, une ville de Martinique et l’accès à l’embouchure de la Lézarde a été interdit ce mardi.

    A partir d’une photo prise par le pilote, des experts locaux ont conclu au vu de sa dentition que c’était bien un crocodile et non pas un caïman qui appartient vraisemblablement à "l’espèce de Morelet ou du Nil", qui se nourrit essentiellement de poissons. Néanmoins, les autorités attendent encore une confirmation du Muséum national d’histoire naturelle.

     

    Sachant que l’animal est considéré comme dangereux, les services de l’ONF et de la DEAL (direction de l’environnement) ont été engagés afin de le retrouver et le capturer. "Toutes les voies donnant sur les berges de la rivière Lézarde sont fermées à la circulation des personnes et de tous véhicules" jusqu’au 12 mai en attendant de retrouver les traces du crocodile. Il est précisé dans l’arrêté que cette interdiction porte sur un large périmètre qui s’étend jusqu’à la zone des loueurs de voitures de l’espace aéroportuaire.

    Dans la foulée, les activités sportives et nautiques sur cette zone sont également suspendues pour la même période.

    La présence d’un crocodile dans la Lézarde a été signalée par des riverains, des chasseurs et des marins-pêcheurs depuis au moins une dizaine d’années. Toutefois, ils n’ont jamais pu apporter la preuve. D’autant plus que les battues organisées n’avaient pas encore permis de découvrir quoi que ce soit.


    votre commentaire
  • Roches Noires : suspicion de déversement d’eaux usées

     
         

    Lundi matin, un camion-citerne est suspecté d’avoir effectué une vidange sauvage au niveau de la plage des Roches Noires.

     

    Un camion-citerne équipé d’un gyrophare et 30 mètres plus loin, un liquide vert foncé qui se déverse directement dans l’océan. Cette vidéo, tournée lundi matin sur la plage des Roches Noires, et déjà vue plus de 50 000 fois sur Interne, fait clairement penser à une vidange sauvage.

     

    Lundi matin, Attila promenait son chien, comme aujourd’hui. Et à son arrivée sur la plage, il a tout de suite constaté que quelque chose n’était pas normal.

     

    "J’étais obligé de sauter là parce que c’était large, et pas d’une couleur comme d’habitude. Ce n’était pas de l’eau de pluie".

     

    Si Attila a vu le liquide vert kaki, il n’a pas fait attention au camion garé un peu plus loin, au niveau d’une place où le stationnement est interdit. Un endroit faisant face à la gendarmerie. Le camion n’a d’ailleurs pas non plus attiré outre mesure l’attention des forces de l’ordre.

     

    Aujourd’hui, alertés par la vidéo, ce sont donc les associations écologistes, qui tentent de mener l’enquête.

     

    "Ce n’est pas forcément illégal, cela reste à déterminer. Mais que cela soit illégal ou pas, c’est la preuve qu’il y a des choses à changer. Ce n’est pas normal que l’on déverse des eaux turbides comme ça en plein centre-ville, sur un spot de surf, dans une zone d’activités nautiques, avec la crise requin derrière", déplore Nicolas Maréchal.

    Outre une vidange possible sauvage, un hydrocurage, en clair, un rinçage du réseau d’assainissement d’eau fluviale a été évoqué comme hypothèse, mais la mairie de Saint-Paul affirme ne pas avoir commandé d’intervention de ce type.


    votre commentaire
  • DISPARITION INQUIÉTANTE

    SANS AUCUNE NOUVELLE DE GREGORY

    QUE S EST IL PASSE??

     

    Toujours sans nouvelle de Grégory

    Les parents vivent en métropole et leur inquiétude grandit


    votre commentaire
  • MAIS OU EST ALLAN??

    TOUJOURS AUCUNE NOUVELLE,

    SON PAPA TRES INQUIET

     

    Toujours aucune trace d’Allan, 14 ans, porté disparu depuis le 20 avril

     

    Antenne Réunion

     

    MERCI DE BIEN REGARDER CETTE PHOTO!!!

     

         

     

    Depuis maintenant plus de deux semaines, Allan n’a plus donné aucun signe de vie à ses proches. Cet adolescent âgé de 14 ans a été vu pour la dernière fois le 20 avril au Tampon, à la sortie de son établissement scolaire. Les gendarmes tentent de le localiser.

    Placé en famille d’accueil depuis le 14 novembre 2014, Allan Ferrère n’a plus donné de nouvelles depuis le lundi 20 avril. Pour son père - Nicolas Ferrère - , l’angoisse augmente au fil des jours depuis sa disparition.

     

    Le 29 avril dernier, cet homme lançait un appel à témoins pour retrouver au plus vite son fils. Il explique également que c’est la cinquième fois que son enfant fugue. Désemparé, il est inconsolable. "Je n’ai pas de nouvelles, je ne sais plus vers qui me tourner pour retrouver mon enfant... Je ne dors plus, je ne mange plus et je fais les cent pas dans tout le quartier" explique Nicolas Ferrère.

     

    Allan Ferrère a été vu pour la dernière fois le lundi 20 avril aux alentours de 15h30, à la sortie des cours, au Tampon.

     

    Les gendarmes ont été alertés le lendemain, mardi 21 avril. "Depuis ce jour, une enquête est diligentée par le Parquet et on s’efforce de trouver des témoignages qui nous permettent de le trouver" explique un gendarme.

     

    Avant de préciser que, selon les derniers témoignages, l’adolescent serait en "bonne santé et propre sur lui. Ce qui nous laisse penser qu’il pourrait être chez quelqu’un"

    Si vous l’avez croisé ou disposez d’informations, merci de bien vouloir prendre contact avec la brigade de gendarmerie du Tampon au : 02-62-27-00-08.


    votre commentaire
  • VIOL COLLECTIF SOUS CHAPITEAU LORS D'UNE "AMERICAN PARTY"

     

    "American Party" au Chapiteau : une enquête ouverte pour viol collectif

         

    Les policiers de la sûreté départementale enquêtent actuellement sur une affaire de viol collectif commis la semaine dernière à la discothèque Le Chapiteau à Mont-vert sur la commune de Saint-Pierre. Une jeune femme aurait été agressée sexuellement par plusieurs individus suite à un concours de strip-tease lors d’une soirée baptisée "American Party"

     

    Les enquêteurs de la Sûreté départementale de Saint-Pierre enquêtent actuellement sur une affaire de viol collectif commis à l’intérieur de la boîte de nuit "Le Chapiteau". Cette information a été révélée ce mercredi 6 mai par nos confrères du Journal de l’Ile.

    Les faits se sont produits dans cet établissement de nuit situé dans le quartier de Mont-vert. Âgée de 28 ans, une jeune femme aurait été "agressée sexuellement puis violée à l’intérieur de l’établissement par plusieurs clients au terme d’un concours de strip-tease organisé dans le cadre d’une American Party".

    Une agression sexuelle commise après un strip-tease orchestré pour remporter un voyage aux Etats-Unis

    Contacté ce mercredi par téléphone, Stéphane Lauret - directeur du Chapiteau - explique que la jeune femme participait à un concours - "un délire à l’américaine" pour remporter un voyage aux États-Unis. Cette soirée "American Party" a été organisée durant la nuit du 30 avril au vendredi 1er mai. 

    "Plusieurs jeunes filles ont participé. Celle qui a gagné le voyage a fini en string". L’agression sexuelle se serait produite suite au strip-tease, sur le podium. Plusieurs individus se sont précipités sur scène et "tout est allé très vite" selon le directeur qui ne soupçonnait pas que la jeune femme avait été agressée sexuellement.

    Les faits se sont produits vers 1h30 du matin et la jeune femme âgée de 28 ans a quitté l’établissement de nuit vers 5 heures du matin selon Stéphane Lauret. Le directeur du Chapiteau précise qu’elle aurait évoqué avec un vigile des attouchements subis suite au strip-tease mais la jeune femme n’a pas alerté la direction.

    C’est donc avec surprise que le directeur du Chapiteau a été convoqué dès le lendemain par les gendarmes. "La jeune femme est une ancienne gogo-danseuse de notre établissement. Si elle nous avait dit ce qu’elle a subi, on aurait pu intervenir"

    Des vidéos entre les mains des enquêteurs

    Le JIR précise que des enregistrements vidéo sont analysés par les policiers de la sûreté départementale de Saint-Pierre.

    Alcoolisés et incontrôlés, plusieurs clients sont montés sur scène après le concours de strip-tease, une douzaine d’hommes au total. C’est à ce moment que la jeune femme aurait subi des attouchements sexuels.

    Le week-end dernier, la jeune femme a porté plainte contre X pour viol en réunion auprès des gendarmes de Petite-Île. L’enquête a ensuite été confiée aux enquêteurs de la Brigade de sûreté départementale (BSD) de Saint-Pierre, compétents sur la zone de Mont-vert.

    L’enquête se poursuit.


    votre commentaire
  • Marcus est mort par noyade

    Une terrible nouvelle pour la famille

     

     
         

    Le petit Marcus est mort par noyade. L’autopsie révèle que l’enfant n’a subi aucune violence. Agé de deux ans et demi, ce bébé Réunionnais était en vacances en métropole lorsqu’il a disparu le 24 avril dernier. Dix jours après sa disparition, son corps a été retrouvé flottant dans la rivière de l’Oise.

     

    Les premières analyses du corps repêché dimanche 3 mai dans l’Oise et correspondant à celui du petit Marcus ont révélé une mort par noyade de l’enfant.

    Cette autopsie révèle également qu’aucune trace suspecte n’a été observée sur le petit corps, ni aucune trace de violence.

     

    Le corps du petit Marcus a passé plusieurs jours dans l’eau mais l’autopsie ne permet pas de dater la mort de l’enfant.

     

    Des analyses complémentaires doivent être pratiquées dans les prochains jours, notamment des prélèvements ADN. Les parents de Marcus vont devoir encore attendre avant de pouvoir reconnaître le corps de leur enfant et le ramener a la Réunion.

     

    Le bébé réunionnais était porté disparu depuis le vendredi 24 avril, son corps a été retrouvé dimanche 3 mai.

     

    Le garçonnet était porté disparu depuis 10 jours lorsque son corps a été découvert à quelques kilomètres de la maison de famille où il avait été aperçu pour la dernière fois. Marcus était en vacances avec sa mère dans le Val-d’Oise quand il a disparu.

     

    Pendant une dizaine de jours, les gendarmes, les habitants de Butry-sur-Oise et la famille de Marcus avaient remué ciel et terre pour tenter de retrouver l’enfant de 2 ans et demi.

    Dimanche 3 mai, ce sont les habitants d’Auvers-sur-Oise qui ont repéré un corps flottant dans l’Oise.


    votre commentaire
  • Les Brasseries de Bourbon en grève

     

    • Réunion 1ère
    • Publié le 05/05/2015 | 16:41, mis à jour le 05/05/2015 | 16:41

     

    180 salariés des Brasseries de Bourbon sont en grève depuis ce matin à Saint-Denis. Ils réclament une augmentation de salaire de 2% alors que leur direction propose 0,88%.

    © DR
    © DR

     

     

    Les brasseries, situées au Bas de la Rivière à Saint-Denis, comptent 280 salariés.

    180 d'entre eux sont en grève. Ils réclament une augmentation de salaire dans le cadre des NAO, négociations annuelles obligatoires. Elles ont commencé le 31 mars 2015 et depuis, aucun accord n’a été trouvé.
    Selon la CFDT, la direction propose une hausse de salaire de 0,88% alors que les salariés grévistes réclament eux 2 % de hausse.

    Brasserie Bourbon en grève mais moi lé la !!! lol

    Brasserie Bourbon en grève : Pénurie de dodo ?

    La dodo lé la

     


    votre commentaire
  • DISPARITION INQUIÉTANTE DE GREGORY BERAUX A ENTRE DEUX

     

    Une disparition inquiétante à l’Entre-Deux

     

    Ce mardi matin, les gendarmes ont sondé les ravines situées à proximité de la case de Grégory Béraux à l’Entre-Deux. Âgé de 34 ans, ce métropolitain est arrivé à La Réunion il y a quelques mois et il vivait en colocation dans une maison située chemin Melin.

     

    Le 10 avril dernier, ce trentenaire a été vu pour la dernière fois : son sac et ses affaires ont été retrouvés éparpillés sur le sol, devant le portail de sa case.

     

    Depuis la métropole, la mère de Grégory Béraux a alerté les forces de l’ordre. Son fils avait l’habitude de lui donner des nouvelles régulièrement mais depuis maintenant un mois, elle n’a reçu aucun appel, aucun message.

     

    Pour l’heure, les gendarmes n’écartent aucune piste : suicide, homicide... Toutes les hypothèses sont envisagées et à l’Entre-Deux, de nombreuses rumeurs circulent.

     

    Ce matin, des recherches ont donc été menées dans le village et plus précisément dans les ravines afin de retrouver la trace du jeune homme. Un appel à témoins a également été lancé par les gendarmes.

    Si vous avez des renseignements concernant la disparition de Grégory Béraux, n’hésitez pas à contacter la gendarmerie au 02-62-39-50-22.


    votre commentaire
  • MARCUS : TRISTESSE, DOULEUR, HOMMAGE

    Mes sincères condoléances à toute la famille de cet ange,

    Qu'il repose en paix, Force et courage aux parents

     

    MARCUS : tristesse, douleur, hommage

     

    Face à la douleur de la disparition du petit Marcus,

    proches et voisins viennent soutenir la famille

     

    • Réunion 1ère
    • Publié le 04/05/2015 | 13:40, mis à jour le 04/05/2015 | 13:40
    © Réunion 1ère
     
    A Saint-André, la grand-mère de Marcus dont le corps a été retrouvé, hier dimanche dans l'Oise, pleure la disparition de son petit ange. Accablée par la douleur, Madame Dalleau est entourée par ses proches qui ont bien du mal à trouver les mots. Au lendemain de la triste découverte, les voisins aussi tentent de réconforter la famille...

    votre commentaire
  • Des perturbations à prévoir sur le réseau électrique

     


     
    Image d'illustration
    Image d'illustration
    EDF évoque une "situation tendue sur le réseau électrique réunionnais". Suite à plusieurs problèmes techniques simultanés dans les centrales de production de l’île, de nombreux foyers risquent d’être confrontés à des interruptions de fourniture électrique ce jeudi. Les coupures se feront par tranche d’une à deux heures, principalement dans le Sud de l’île.

    "L’ensoleillement étant faible, la production photovoltaïque ne sera pas suffisante pour permettre de limiter le déséquilibre dû à l’absence de ces outils de production", précise EDF dans un communiqué. 

    Les équipes d’EDF sont mobilisées sur la plateforme d’accueil téléphonique pour répondre aux interrogations des clients. Le 0800 333 974 est accessible 24h/24.

    Afin de limiter la gêne occasionnée EDF invite les réunionnais "à faire preuve de solidarité et de sobriété énergétique". Il faut donc éviter de faire fonctionner un trop grand nombre d’appareils électroménagers très consommateurs d’électricité en même temps : appareils de cuisson (four, marmite à riz), lave-linge, lave-vaisselle, climatisation.

    EDF indique mettre "tout en œuvre afin que la situation revienne à la normale dès demain". 

     

    Jeudi 30 Avril 2015 - 09:38 Zinfos974

    votre commentaire
  • Fortes pluies : le point sur le réseau routier à 8h30


     
    Fortes pluies : le point sur le réseau routier à 8h30
     
     
     
    Suite aux fortes précipitations tombées sur l'ensemble de La Réunion dans la nuit de mercredi à jeudi, mais également ce matin, de nombreux axes routiers sont désormais fermés la circulation.

    Le point sur l'info-route à 8h30 : 

    ROUTE DU LITTORAL

    La circulation sur la route du Littoral va être basculée sur les voies de la chaussée côté mer entre Saint-Denis et La Possession.

    SECTEUR NORD 

    RN2 à Sainte Marie : suite à l’inondation de la chaussée, la bretelle de sortie de l’échangeur de la Ravine des Chèvres dans le sens Nord/Est est fermée à la circulation jusqu’à nouvel ordre.
     
    RN2002 Radier de Sainte-Suzanne : suite aux dernières précipitations, le radier de Sainte Suzanne est submergé et fermé à la circulation jusqu’à nouvel ordre.


    SECTEUR EST

    RD 48-1 sur les communes de Bras Panon et de Saint André au PR 2+900 : Pour permettre des travaux de réparation de l’ouvrage d’art sur la rivière du Mât, la circulation est totalement interdite au droit du pont, y compris pour les piétons jusqu'en septembre 2015. Une déviation est mise en place par la RN2.

    Sur la RN2 à Sainte Marie : suite à l’inondation de la chaussée, la bretelle de sortie de l’échangeur de la Ravine des Chèvres dans le sens Nord/Est est fermée à la circulation jusqu’à nouvel ordre.

    SECTEUR SUD

    RD242 route Ilet à Cordes à Cilaos : la route est fermée à la circulation jusqu’à nouvel ordre.

    RN1, échangeur des Sables à l’ Étang Salé : suite à une inondation, la bretelle de sortie dans le sens Nord/Sud est fermée à la circulation jusqu’à nouvel ordre.

    SECTEUR OUEST

    RN1 à Saint Paul : suite à l’inondation de la chaussée, la bretelle de sortie de l’échangeur de l’Ermitage dans le sens Sud/Nord est fermée à la circulation jusqu’à nouvel ordre.

    votre commentaire
  • SANS NOUVELLE D'ALLAN, FAMILLE INQUIÈTE

    OUVREZ L’ŒIL MERCI

     

    Photo de Gendarmerie de La Réunion.
     

    [DISPARITION]


    Allan Ferrère, 14 ans, a disparu depuis le 20 avril dernier. Ses proches sont depuis sans nouvelle de lui.
    Si vous l'avez croisé ou disposez d'informations, merci de bien vouloir prendre contact avec la brigade de gendarmerie du Tampon (02.62.27.00.08).

     


    votre commentaire
  • UNE AUTRE DISPARITION : MARCELLA RESTE INTROUVABLE

     

    Merci de les aider à la retrouver !!!

     

    image: http://cdn.antenne.re/linfo/local/cache-gd2/75ea2b6fd843d620391f3d0af2403ebb.jpg

     

    La famille de Marcella est toujours à la recherche de la mère de famille. La septuagénaire n’a plus donné signe de vie depuis le concert de la fête Kaf à Saint-Benoît le 20 décembre aux alentours de 18 heures.

    Depuis, ses proches tentent de la retrouver. Selon eux, elle souffrirait de problèmes de mémoire.

    Les gendarmes de Saint-Benoît ont été informés de la disparition inquiétante de Marcella. Ils ont effectué des rondes et ont même mis des chiens pisteurs sur sa trace. Mais ces recherches n’ont rien donné.

    Ce week-end, beaucoup de personnes ont appelé les proches de Marcella, affirmant l’avoir entrevue dans les alentours du chef-lieu. Mais malgré le déploiement de la famille et aussi des forces de l’ordre, la septuagénaire n’a pas été retrouvée.

    Ce mardi, les membres de la famille de Marcella vont continuer à coller des affiches sur Saint-Denis. Ils continueront les recherches sur le chef-lieu mais aussi dans les alentours, notamment à Sainte-Marie. Le fils de la septuagénaire se rendra d’ailleurs dans un restaurant dionysien où la gérante pourrait avoir vu Marcella.

    Si vous avez des informations concernant Marcella, veuillez contacter la gendarmerie de Saint-Benoît au 0262 50 33 82 ou la famille au 0692 67 21 73.


    En savoir plus sur http://www.linfo.re/la-reunion/societe/659535-marcella-toujours-introuvable#1p0DmxU6Fkb90ALv.99

    votre commentaire
  • QU'EST DEVENU NOTRE PETIT ANGE "MARCUS"

    6e jour de recherches pour retrouver Marcus

    DR

         

    Âgé de deux ans et demi, Marcus reste introuvable. En vacances en métropole, ce petit Réunionnais a disparu vendredi 24 avril alors qu’il jouait dans le jardin du pavillon de sa tante situé dans la Val d ’Oise.



    Val d'Oise : 5e jour sans nouvelles du petit Marcus

    Val d’ Oise : 5e jour sans nouvelles du petit Marcus

    L’interminable et insupportable attente continue pour les parents du petit Marcus ainsi que ses proches.

    Ce garçonnet réunionnais a été vu pour la dernière fois vendredi dernier dans la maison de sa tante où il séjournait en vacances avec sa mère. Depuis maintenant six jours, les recherches se multiplient dans le village de Butry sur Oise mais aussi sur les berges de l’Oise et dans l’eau.

    Après les recherches d’envergure menées le week-end dernier (plus de 1 200 personnes se sont mobilisées), le dispositif mis en place par la gendarmerie a été "adapté pour faire face au nombre important de vérifications de tout ordre à effectuer".

    Actuellement, les recherches sur le terrain se poursuivent 24h/24 avec un effectif un peu plus restreint. Une trentaine de personnels sont mobilisés : plongeurs, cavaliers... Leur mission : "Maintenir un effort accru sur l’Oise et ses abords".

    Les gendarmes précisent également qu’"un sonar supplémentaire a été demandé en renfort, pour les patrouilles de la Brigade fluviale de Conflans Ste Honorine".

    Sur le plan judiciaire, les effectifs se sont étoffés : "Une équipe d’une vingtaine d’enquêteurs chevronnés effectuent un travail de fourmi en exploitant le moindre témoignage, le moindre élément matériel susceptible de fournir une indication ainsi que chacun des appels relatifs à la disparition en vue de reconstituer le déroulement du début d’après-midi du vendredi 24 avril 2015".

    Dimanche 26 avril, le père de Marcus - Pierrick Dalleau - a pris l’avion pour rejoindre sa femme et suivre les recherches dans le Val d’ Oise.

    Pierrick Dalleau estime que son fils de deux ans et demi a été victime d’un enlèvement alors que les recherches se portent dans la rivière de l’Oise : "Marcus ne s’est pas noyé, il a été enlevé".

    Selon Paris Match, le père de Marcus a déclaré ce mercredi que les enquêteurs venaient de lui indiquer qu’aucune trace ADN de leur fils n’avait été retrouvée sur le portique par lequel l’enfant aurait dû passer pour se rendre de la maison de sa tante, où il était en vacances, à la rivière.

    "Une des pistes étudiée étant la noyade de l’enfant dans l’Oise, ce nouvel élément semble faire pencher encore un peu plus la balance en faveur de la thèse de l’enlèvement". Mais le père de Marcus a tout de même assuré qu’aucune piste n’était arrêtée pour le moment.


    votre commentaire
  • Allan, 14 ans, porté disparu depuis 9 jours

    image: http://cdn.antenne.re/linfo/local/cache-gd2/d6aa9ef598531b026c7e89b45fa34453.jpg

     

     

    En savoir plus sur http://www.linfo.re/videos/la-reunion/668200-allan-14-ans-porte-disparu-depuis-9-jours?var_mode=calcul#hIRQ0bedG7AR4UZW.99

     

    Placé en famille d’accueil depuis le 14 novembre 2014, Allan Ferrère n’a plus donné aucune nouvelle depuis le lundi 20 avril.

    Nicolas Ferrère lance un appel à témoins pour retrouver au plus vite son fils. Il explique également que c’est la cinquième fois que son enfant fugue. 

    Allan Ferrère a été vu pour la dernière fois lundi aux alentours de 15h30, à la sortie des cours, au Tampon.

    Si vous avez des informations, n’hésitez pas à contacter le père d’Allan Ferrère au : 0693801447.




    votre commentaire
  • Talon Bishop - Photo DR - Facebook

         

    Tuée par un requin le 14 février 2015 au niveau du pont Mulla à l’Étang -Salé, Talon Bishop était âgée de 22 ans. A travers une lettre ouverte adressée au préfet et à La Réunion, sa mère lui rend hommage. Un vibrant message mais également un jugement sévère concernant la gestion du risque requin à La Réunion.

     

     

    Voici en intégralité la lettre de Danielle Austin, la mère de Talon Bishop

     

    Lettre ouverte au préfet et à tous les habitants de La Réunion

     

    "Ma fille, Talon, 22 ans, est morte en février des suites d’une attaque de requin à l’Etang-Salé. La Réunion est régulièrement secouée par
    ce type de drames avec à la clé un traitement médiatique qui peut être à échelle variable. Aujourd’hui ma peine est encore immense, et
    ma colère intacte. Je veux la partager.

     

    Qui était Talon Bishop ?

     

    Née le 2 septembre 1992 à la clinique d’Auchel dans le Pas-de-Calais, Talon est arrivée dans ce monde en urgence, après seulement
    sept mois et demi de grossesse. Je venais de lui offrir une nouvelle vie, à elle et son frère Reiss, sept ans, loin des quartiers mal famés
    du sud de Londres où j’avais grandi. Ce jour-là, je coulais d’ailleurs une dalle dans l’ancien corps de ferme que je rénovais, pour le
    transformer en lieu de vacances destiné aux enfants en difficulté des banlieues européennes. Je me suis toujours battue pour élever
    mes enfants, près de la nature et en toute sécurité.

     

    Talon et moi étions inséparables, mais sa belle enfance au sein de la magnifique propriété et entreprise familiale le Gite de Fléchin était
    partiellement gâchée par un père irresponsable et surtout absent. Talon n’a eu de contact qu’à deux reprises avec lui, à huit ans, en lui
    rendant visite à Londres, visite lors de laquelle il jeta ses chaussures préférées à la poubelle, et en recevant un appel de sa part le jour
    de son seizième anniversaire, alors qu’il ne savait pas quel âge elle avait...
    Quittant un système scolaire qui ne lui convenait pas avant le bac, elle a cherché et trouvé sa propre voie, à force de caractère et d’indépendance, en réussissant le concours de moniteur-éducateur à l’IRTS de Lille, après une sélection rigoureuse où seules 8 personnes sur 40 étaient retenues.

     

    Restée volontairement en métropole, alors que sa famille était partie s’installer à La Réunion, elle a su surmonter l’éloignement et les difficultés, trouver les financements toute seule afin de réussir sa formation. Diplômée en juin 2014, elle est déçue de voir qu’elle n’a aucun droit à l’aide financière de l’ État pour la soutenir pendant sa recherche de travail. Elle disait ne pas comprendre comment les jeunes de moins de 25 ans pouvaient s’en sortir, sans accompagnement dans cette transition vers la vie professionnelle. Elle décide alors d’orienter sa recherche vers La Réunion, afin de rejoindre sa famille qui lui manquait tant.

     

    Ravie de s’être rapprochée de moi et de sa sœur, elle est confrontée à la difficulté du marché de l’emploi à La Réunion, mais tombe sous le charme de l’île, qu’elle adore pour sa mixité notamment. Pour la première fois de sa vie, on ne fait pas attention à sa couleur de peau !

     

    Quelques jours avant l’accident, je lui avais demandé de considérer la possibilité d’un retour en métropole, car je m’inquiétais pour son avenir. Elle m’a dit "Maman, je suis prête à tout pour rester ici, même changer de métier et reprendre une formation en pâtisserie".

     

    Le jour de l’accident, elle était avec son copain et un groupe de personnes, jeunes et moins jeunes. Une copine décide de les amener à l’Étang-Salé, n’ayant pas le permis, Talon suit le mouvement, sans que personne parmi les plus âgés notamment ne réfléchisse plus avant.

     

    Pourquoi ? Une fois installés sous le pont Mulla, les deux amoureux ont décidé d’aller tremper leurs pieds dans l’eau sans que personne ne cherche à les en dissuader. Pourquoi ?

     

    Son compagnon revient sur la plage pour chercher quelque chose. Talon était seule dans l’eau quand l’attaque s’est produite, elle avait de l’eau jusqu’à la taille. Qui aurait pu croire qu’une telle chose puisse arriver dans un mètre cinquante d’eau ?

     

    Talon a certes fait une erreur ce jour-là, mais elle n’a surtout pas eu de chance et elle l’a tragiquement payé de sa vie. Sous la forme d’un requin de 3m50, la nature a violemment repris ses droits, et l’homme n’est rien face à cette force.

     

    Toute le monde a sa part de responsabilité, il est trop facile de blâmer les victimes car elles n’auraient pas dû être là. Talon n’était pas surfeuse, ni zorey, ni célèbre. Elle était face à l’océan, un élément imprévisible sur une île qu’elle ne connaissait pas. Quand on est jeune, que l’on n’a pas forcément la notion du danger de mort, on n’est pas conscient, on pense vivre pour l’éternité. Une fois sur cette plage de plusieurs kilomètres de sable noir, il n’y a rien pour couper l’envie d’aller rejoindre cet océan envoûtant. Le tout petit panneau de mise en garde (50cm) indique l’importance que l’ État donne à ce problème. Se décharger de cette façon est inhumain !

     

    Pourquoi ce cri de colère ?

     

    Parce que Talon Bishop n’était pas seulement la quatorzième victime d’une attaque de requin à La Réunion. Elle était un être humain
    avec une personnalité, une histoire et elle ne méritait pas ce qui lui est arrivé. Une magnifique, courageuse, intelligente jeune femme de
    22 ans qui était un peu perdue et tellement inquiète de ce que l’avenir lui réservait qu’elle a oublié quelques instants que la nature est
    plus forte que tout.

     

    Ma fille adorée a perdu la vie d’une façon horrible et inimaginable, mais malgré toute ma peine, je ne peux pas en vouloir aux requins.

     

    En revanche je suis outrée par la suite des événements. Le soir de l’accident, j’avais rendez-vous avec des amis dans le centre-ville de Saint Pierre à 20H00. Dès leur arrivée, mon téléphone s’est mis à sonner. Choquée d’entendre la voix d’un gendarme, j’apprends que ma fille a été victime d’une attaque de requin et que je dois me rendre au CHU de Saint-Pierre. J’avais eu un dernier message de Talon à 17H41 et je ne savais même pas qu’elle allait à la plage. J’arrive avec mes amis, sous le choc, et donne le nom de ma fille à l’accueil. L’hôpital nous fait attendre à l’extérieur, alors que nous sommes convaincus qu’il s’agit d’un simple blessure à la jambe. Je fais venir mon compagnon et notre fille.

     

    On nous demande ensuite de rencontrer un psychologue, complètement dépassé et incompétent face à la situation. Je lui suggère d’aller parler aux personnes qui étaient présentes lors de l’attaque car elles devaient également être traumatisées. Plus d’une heure plus tard, nous voyons arriver un chirurgien et son assistant qui, après nous avoir amenés dans une pièce minuscule, nous annonce brutalement le décès de Talon, en présence de notre fille cadette de dix ans... Le choc et le traumatisme sont amplifiés par le peu de tact et le manque l’humanité de l’équipe hospitalière. J’aurais voulu annoncer cette terrible nouvelle dans le calme à ma deuxième fille, mais à la place, elle gardera pour le reste de sa vie le souvenir de ses deux parents hurlant de douleur pendant ce qui semblait une éternité.

     

    Immédiatement et sans explications supplémentaires d’un point de vue médical, on nous amène à la morgue, à l’opposé du centre hospitalier. Sans aucun autre suivi psychologique ni médical pour surmonter la charge émotionnelle. Dévastés, nous sommes renvoyés chez nous après avoir passé plusieurs heures auprès du corps sans vie de la belle Talon. Une fois rentrés chez nous, l’hôpital n’a par contre pas manqué de nous appeler pour nous demander la donation des rétines de notre fille. Je me suis effondrée.

     

    Le lendemain, mon compagnon s’est occupé de toutes les démarches administratives, aller à la gendarmerie et contacter le centre funèraire. Puis mon fils arrive de métropole. Il faut faire vite donc nous allons voir les pompes funèbres les plus proches, à la Ravine des Cabris, où une dame sans aucune compassion nous demande si nous pouvons payer en espèces. L’endroit est glauque, poussiéreux, les murs sont garnis de fausses fleurs sales. Pas de choix, pas de condoléances, mais par contre une surfacturation de plus de 300 euros. On profite pour gagner, voler même, sur la mort.

     

    Où est l’humanité dans tout ça ? Je suis en colère contre l’Homme et ce système qui nous déshumanise !

     

    Quels enseignements tirer de ce drame ?

     

    Avant tout, je veux que personne ne parle en mon nom ni en celui de Talon. Nous aimons cette île, bien qu’installés depuis quelques
    années seulement. C’est un endroit unique au monde, d’une beauté exceptionnelle, mais la nature est aussi pleine de dangers. Faire
    face et prévoir ces dangers et s’adapter à la nature qui nous entoure plutôt que de vouloir la contrôler est impératif. Les océans sont dans cet état-là à cause de l’Homme et du manque de respect qu’il a pour son environnement naturel. Tuer tous les requins n’est pas la solution ni notre façon de concevoir la vie.

     

    Il faut d’abord s’interroger sur les pratiques de pêche. La pêche intensive effectuée au large par de nombreuses entreprises, françaises et autres, hors de notre vue pour que l’on ne se pose pas de questions, déséquilibre la chaîne alimentaire. Donc la nourriture des requins, baleines, dauphins, qui deviennent à leur tour des victimes collatérales de cette pêche dévastatrice pour l’écosystème océanique. Les pêcheurs locaux qui posent des drumlines près des zones de baignade, augmentent la possibilité que les requins se rapprochent de ces sources de nourriture devenues régulières.

     

    Par ailleurs de nombreuses personnes, organisations et entreprises déversent leurs ordures quotidiennement dans la nature, les eaux
    usées rejetées dans la mer, notamment en période de cyclone, et plus globalement tous ceux qui considèrent l’océan comme un garde-manger
    et une poubelle.

     

    De manière générale, les politiques et pratiques mises en place avec la récurrence des attaques de requins le sont sans concertation
    avec des experts rompus à ces problématiques dans d’autres endroits du globe.

     

    Je suis favorable à la préservation de la Réserve marine. Mais le manque de capacité à proposer des solutions concrètes, depuis la sensibilisation au risque dès l’école (on le fait bien pour la route) jusqu’à la mise en place de vrais moyens humains, est révélatrice d’un échec à protéger durablement nos plages. Il faut protéger la population et les touristes, les protéger parfois d’eux-mêmes. La banalisation du problème fait croire aux gens, surtout aux jeunes, que rien ne peut leur arriver.

     

    J’aurais préféré que ma fille prenne une amende de 500 euros car elle est allée dans l’eau dans une zone de baignade interdite. Il est vrai que nous ne pouvons pas protéger toutes les côtes de La Réunion, mais on peut créer des zones sécurisées pour les baigneurs et mettre en place une vraie surveillance des plages, ce qui pourrait en outre créer de l’emploi. Quant au surf à La Réunion, il semblerait que l’activité soit devenue trop dangereuse pour être pratiquée en ce moment. On ne dompte pas un océan entier comme ça ! Après réflexion, je suis contre la pêche intensive de toutes les espèces, requins inclus. Je suis contre le fait que ce problème devienne politique et racial, que les organisations se battent entre elles plutôt que de trouver des solutions ensemble.

     

    Je suis opposée à ce que des dizaines de millions d’euros soient consacrés inefficacement à cette crise, alors que La Réunion a d’autres problèmes aussi importants à gérer : violences intra-familiales, drogue, chômage, alcoolisme, suicide ou désespoir, fléaux auxquels beaucoup de Réunionnais doivent faire face quotidiennement. Les jeunes en détresse, sans avenir ni perspectives, me touchent beaucoup plus que le fait que l’on ne puisse plus surfer à La Réunion.

     

    L’importance de l’amour, le respect d’autrui et de l’environnement sont des choses que j’ai inculquées à mes enfants dès leur plus jeune âge. Je déplore que notre système n’en fasse pas autant. Nous sommes une famille métisse, je suis créole anglaise, mon compagnon est franco-vietnamien, j’ai des enfants noir et blanc et j’ai trouvé mon paradis. Je n’ai pas envie de le voir détruit par la politique, le profit et l’inaction.

     

    ll faut travailler tous ensemble pour préserver ce cadeau que la nature nous a donné, l’île de La Réunion.

    Repose en paix ma fille, avec notre amour éternel"

    Je finirai en disant Merci et Bravo madame pour votre courage et condoléances à toute votre famille

     

     


    votre commentaire
  • Vigies requins renforcées: Première session assurée demain


    Vigies requins renforcées: Première session assurée demain

     

     

    Le dispositif de protection "vigies requins" renforcé démarre ce mercredi. Le dispositif combine une présence humaine sous l’eau d’apnéistes, sur bateau avec des observateurs, aidés par un système de détection vidéo de reconnaissance des requins.
     
    Ce premier déploiement officiel, après de nombreux tests ces derniers mois, sera proposé aux surfeurs du pôle espoir aux Roches noires.
     
    Les vigies requins renforcées devaient être déployées à compter du 13 avril mais l’attaque survenue la veille à la pointe des Aigrettes avait laissé place à l’émotion et à la colère. Cette première session est toutefois soumise à l'évolution des conditions météo.


    votre commentaire
  • UN SERPENT TRICOT RAYE

     

    Un serpent "tricot rayé" aperçu dans le lagon hier matin

     


     
    Photo: Caroline sur Facebook
     
    Photo: Caroline sur Facebook
     
    Un petit serpent a été aperçu dans le lagon ce lundi matin au niveau de la Saline. C'est le Surf club des Roches Noires qui a posté quelques photos du spécimen. Les clichés ont été pris par une femme qui se promenait le long de la plage.

    Ce serpent fin et à rayures noires et blanches serait, selon la description, un "tricot rayé". Son venin peut être mortel mais, craintif, il n'est dangereux que lorsqu'il se sent menacé. Ses morsures sont rares.

    Ce serpent de terre se nourrit en mer et se trouve le plus souvent en Nouvelle-Calédonie. Si son observation est peu fréquente sur les côtes réunionnaises, ce serpent est bel et bien présent dans nos eaux.

     

    Mardi 28 Avril 2015 - 11:34 Zinfos974

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique