Si ce futur bâtiment s'inscrit dans la loi de programmation militaire 2014-2019, il figurait jusqu'alors "en option dans le contrat d’acquisition des trois premiers B2M destinés aux Antilles, à la Nouvelle-Calédonie et à la Polynésie française".
Notons que les B2M sont des navires longs de 65 mètres, capables de naviguer 250 jours par an.
Ce quatrième bâtiment multi-missions basé à La Réunion permettra ainsi de "restaurer les capacités d’interventions et de patrouilles dans une zone maritime regroupant les trois collectivités françaises de La Réunion, de Mayotte et des Terres australes et antarctiques françaises".
Parmi les missions de ce futur B2M, la "surveillance", et la "protection de territoires ultramarins, d’action de l’État en mer (lutte contre les trafics et l’exploitation illicite des fonds marins, police des pêches, assistance aux navires en difficulté et sauvetage en mer…), ainsi que "l'appui logistique au profit des collectivités territoriales".
Ces bâtiments multi-missions serviront également de pied-à-terre pour des opérations humanitaires. Leur mise en service est prévue pour 2016.